Les nouvelles de ARDOGAN




Wednesday, February 24, 2016

Un mari invite ARDOGAN

Un chauffeur de camion turc a porté plainte contre son épouse pour insulte au président Recep Tayyip Erdogan, rapporte, lundi 22 février, le journal pro-gouvernemental Yeni Safak sur son site internet. Ali D., 40 ans, qui a épousé G.D, âgée de 38 ans, il y a trois ans, ne cessait de demander à sa femme d’arrêter de maudire le chef de l’État turc. En plus de l’injurier, la femme changeait de chaîne à chacune de ses apparitions télévisuelles.

On the red table, there was a purple curtain. Underneath that was a silver cage. Inside that cage there was a green teddy bear, with the number 43 written on its chest with a black permanent marker. Its eyes were as green as envy.

Pour le dernier jour de campagne législative en Iran, les correspondants de France 24 à Téhéran, Mariam Pirzadeh, Sanam Shantyaei et Mahmoud Hamedi sont allés à la rencontre des candidats et des partisans des deux camps, conservateur et réformateur. Près de 55 millions d'électeurs sont appelés à renouveler, vendredi 26 février, les membres du Parlement et de l'Assemblée des experts, des religieux chargés de nommer et de remplacer au besoin le Guide suprême, deux instances aujourd’hui dominées par les conservateurs. Mais la donne pourrait bien changer... Depuis l’accord sur le nucléaire, signé en juillet 2015, les réformateurs espèrent capitaliser des voix sur ce succès diplomatique et ainsi renforcer leur présence au Parlement. Les conservateurs, au contraire, nourrissent une grande méfiance à l'égard des puissances occidentales – en premier lieu les États-Unis pourtant signataires de l'accord nucléaire –, et mettent régulièrement en garde contre leur "infiltration" politique, économique et culturelle sur le territoire iranien.

Wednesday, February 3, 2016

Une belle nouvelle chez KARIM BENZEMA

Karim Benzema a partagé un beau moment de tendresse avec sa fille Mélia, à l'occasion de ses 2 ans.

C'est une facette de sa personnalité dont on parle moins... En pleine affaire de la sextape, Karim Benzema vient en effet de montrer qu'il était aussi un bon père de famille. Hier soir, sur Twitter, l'attaquant du Real Madrid a ainsi posté un beau message et une adorable photo avec sa fille Mélia, qui fête aujourd'hui ses 2 ans.
Après l'orage, Karim Benzema tente de se refaire une image. Et notamment montrer son côté le plus tendre aux côtés de Mélia, qui a eu droit à un beau cadeau pour son anniversaire. "Hâte de te réveiller mon coeur, pour te souhaiter un joyeux anniversaire pour tes 2 ans !!! #Mélia", a écrit K9 hier. Le footballeur, qui aime aussi chanter avec elle, a également voulu partager un beau moment de complicité avec Mélia, que l'on peut voir dans ses bras sur la photo accompagnant le message.
Voilà qui change du "tarlouze" adressé à Mathieu Valbuena et, plus généralement, de l'affaire de la sextape, pour laquelle il a été mis en examen, soupçonné d'avoir été complice d'un chantage sur son ex-coéquipier. L'affaire pourrait d'ailleurs rebondir de nouveau d'ici peu puisque le contrôle judiciaire empêchant les deux joueurs de rentrer en contact - et donc de jouer l'Euro ensemble cet été - pourrait être levé sous peu par la juge, devant laquelle Karim Benzema s'est de nouveau expliqué il y a peu.
Interrogé sur le sujet hier, Mathieu Valbuena ne verrait pas cela d'un mauvais oeil. "Si on doit se voir, on se verra", a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse avec l'OL et très tendue, durant laquelle il s'est notamment accroché avec un journaliste sur les performances très décevantes du club lyonnais.

Tuesday, February 2, 2016

Il tue son ami pour un joint




Malheureusement, il semble que tout ce temps passé derrière les barreaux n’a pas incité ce jeune homme de trente-six ans à arrêter ses méfaits et rentrer dans le droit chemin. A peine sorti de prison, il se jetait de nouveau dans le gouffre de la criminalité au point qu’il a fini par tuer l’un de ses amis, malfrat lui aussi, âgé de vingt-huit ans.
Pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, il a comparu devant les trois juges de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. Certes, à l’instar de la majorité des suspects il s’est disculpé, affirmant n’avoir pas touché son ami par un couteau.
«Il a été poignardé sans aucun doute par une autre personne. Dès qu’on a terminé à s’enivrer, il est parti je ne sais où, mais il est parti et je suis resté seul», a-t-il expliqué à la Cour.
Cependant, le seul témoin, qui est également leur ami, avait une autre version des faits. Selon ce témoin qui a prêté serment, les deux amis étaient en train de se soûler quand le mis en cause a reproché à la victime d’avoir fumé toute seule un joint sans le partager ensemble. Mais, le mis en cause est intervenu pour interrompre le témoin et assurer à la Cour que ce dernier les a quittés tôt les laissant tous les deux.
«Non, M. le président, j’ai assisté à la bagarre et je n’ai pas de raison de mentir… Ils sont tous les deux mes amis», a rétorqué le témoin.
Reprenant ses déclarations, le témoin a révélé que le mis en cause a tenté d’arracher le joint de la main de la victime. Le témoin est intervenu pour apaiser les tensions. Mais en vain. Le mis en cause a déjà poignardé la victime au niveau de la poitrine.
«C’est moi qui ai téléphoné à la protection civile et accompagné la victime à l’hôpital où elle a rendu l’âme», a-t-il conclu son témoignage.
Verdict : Jugé coupable, le mis en cause a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle.

Racisme : "Il existe une spécificité corse sur la forme, pas sur le fond"

"Il faut les tuer !" Les slogans racistes (Arabi fora !, les Arabes dehors !) se sont mués en appel aux meurtres, vendredi 25 décembre, lors de la manifestation de soutien aux pompiers agressés la veille, le soir de Noël, dans le quartier des Jardins de l'Empereur, à Ajjaccio. Et une salle de prière musulmane a été saccagée lors de ce même rassemblement de quelques centaines de personnes, qui a rapidement fégénére.
Que se passe-t-il dans l'Ile de Beauté ? Les Corses sont-ils plus racistes qu'ailleurs ? Les réponses de Liza Terrazzoni, sociologue attachée au Centre d'analyse et d'intervention sociologiques (Cadis-EHESS) et spècialiste des "relations interethniques" en Corse.
Francetv info : Des appels aux meurtres racistes ont été ouvertement scandés par des manifestants le 25 décembre, aux Jardins de l'empereur à Ajaccio. Serait-on plus raciste en Corse qu'ailleurs?
Liza Terrazzoni : Non. C'est dangereux de poser la question en ces termes là et c'est important de resituer ce qui s'est passé en Corse dans un contexte plus large, celui des tensions identitaires extrêmes en France, avec une cristallisation sur la question des appartenances, la stigmatisation des migrations et de l'islam. Ce que j'ai pu observer dans les travaux que j'ai menés, c'est le phénomène de vases communicants. Quand des violences qui sont recensées comme racistes par la commission nationale consultative des droits de l'homme se produisent en Corse, on remarque qu'elles s'inscrivent dans un pic de violences à l'échelle nationale, et cela depuis les années 1980. Regarder ce qui se passe en Corse comme quelque chose de spécifique empêche de voir le glissement de la société française sur ces questions. Cela fait oublier que ce type d'événements se déroule aussi ailleurs. 
Les revendications des manifestants croisent des inquiétudes liées au fait urbain, avec le fantasme de l'insécurité qui arrive en Corse, et à la peur de l'islamisation qui s'inscrit dans un contexte post-attentats. Mais il faut voir que, depuis le 13 novembre, il y a eu beaucoup de mosquées vandalisées en France. Donc il faut rester prudent. On ne peut pas faire de généralité en pointant le racisme des Corses. Il est spécifique dans sa forme, mais pas spécifique dans le fond.
Et quel est le contexte local, dans ce quartier d'Ajaccio ?
Les Jardins de l'Empereur sont un quartier enclavé, situé sur les hauteurs de la ville, qui est laissé à l'abandon par les institutions et sur lequel il est par ailleurs difficile d'avoir une action car c'est un quartier de copropriétaires. Le chômage avoisine les 25%, avec une partie des logements qui sont insalubres, et une population majoritairement étrangère ou d'origine étrangère. Un quartier assez symptomatique de la situation sociale qu'on peut retrouver dans d'autres villes de France, avec un noyau de petits délinquants qui, somme toute, reste faible. 
Mais il faut rappeler que le racisme, en Corse comme partout, c'est l'instrumentalisation de différences culturelles pour justifier des inégalités sociales. En Corse, la majorité de la population ouvrière est étrangère. La population marocaine et tunisienne occupe souvent les emplois très peu qualifiés  Donc on est dans une situation sociale marquée par de fortes inégalités, dans une ville clivée, avec des clivages sociaux qui viennent parfois recouvrir des clivages ethniques.
N'y a-t-il pas néanmoins des spécificités corses ?
On ne peut pas nier la spécificité de ce qui se passe aujourd'hui en Corse parce que la situation prend une dimension spectaculaire, avec une forte intensité. En Corse, la violence est un moyen de résoudre les conflits. Il y a des individus, des groupes qui cherchent à se substituer en quelque sorte aux institutions, ce qui en dit long sur le rapport à l'Etat, plus distant qu'ailleurs. D'autre part, la violence est très présente en Corse depuis très longtemps et son exercice est devenu banal lorsqu'il s'agit d'identité, mais sur la forme, pas sur le fond.
Les relations interethniques en Corse reposent effectivement sur un antagonisme entre ceux qui sont considérés et se considèrent comme corses et les autres. On classe qui est corse et qui ne l'est pas en fonction, par exemple, de l'appartenance à telle ou telle famille, tel ou tel village. Il y a une hiérarchisation, en fonction d'une origine assignée ou revendiquée, hiérarchisation qui est d'abord une construction sociale. 
Les élections régionales qui ont porté à la tête de l'exécutif corse le nationaliste Gilles Simeoni ont-elles pu doper les sentiments racistes ?
Il faudrait d'abord faire des entretiens avec ceux qui sont impliqués dans ces affaires-là pour savoir s'il y a corrélation. En attendant, c'est un peu tôt pour tirer ce genre de conclusions. Par ailleurs, c'est un terrain assez glissant : s'il y a des corrélations à faire au niveau politique, on peut les faire au niveau local, mais alors aussi au niveau national. Les institutions nationales débattent depuis plusieurs mois, et même depuis plusieurs années, avec les termes du Front national, qui est arrivé en première ligne aux dernières élections. En outre, la classe politique nationaliste a fermement condamné ces manifestations racistes.
Rappelons aussi que ce ne sont pas des centaines de personnes qui ont crié des slogans racistes. A l'origine, il y a un mouvement citoyen, des centaines de personnes qui se réunissent à la préfecture pour dénoncer l'agression des pompiers. Ce mouvement a été noyauté par une poignée d'extrémistes, qu'ils soient des extémistes de droite, des extrémistes nationalistes ou des extrémistes tout court.

Monday, February 1, 2016

Dix mille mineurs disparus en europe






Selon Europol, au moins 10 000 enfants migrants non accompagnés ont disparu en Europe en l’espace d’un an et demi. Dans une interview à l’hebdomadaire britannique The Observer, dimanche 31 janvier, Brian Donald, l’un des dirigeants de l’office de coordination policière de l’Union, a indiqué qu’on avait perdu la trace de 5 000 de ces mineurs d’âge après leur enregistrement en Italie, et d’un millier d’entre eux en Suède. La Grande-Bretagne, qui a indiqué, jeudi 28 janvier, vouloir accueillir davantage d’enfants issus de zones de guerre, a vu doubler le nombre des disparations en 2015. Une « infrastructure criminelle de grande envergure »serait à l’œuvre sur le continent, affirme M. Donald.
Les propos alarmants de ce responsable vont compliquer un peu plus encore l’épineuse question de la politique européenne à l’égard des réfugiés, tandis que les frontières des pays membres se ferment les unes après les autres et que les plans de réinstallation peinent à se concrétiser.
Peter Sutherland, représentant spécial des Nations unies pour les migrations, a dénoncé, dimanche, dans une tribune publiée par The Observer, les menaces d’exclusion de la Grèce de l’espace Schengen. Une décision « inhumaine » qui, estime-t-il, aboutirait à transformer...

Pep Guardiola coash Manchester city



HELP MANCHESTER CITY 


Pep Guardiola va quitter le Bayern Munich en fin de saison pour rejoindre Manchester City. L'entraîneur espagnol va donc remplacer le Chilien Manuel Pellegrini. Pep Guardiola, qui a annoncé son départ du Bayern Munich il y a plusieurs semaines, va rejoindre Manchester City l'été prochain comme annoncé par le club anglais. L'ancien coach espagnol du Barça a signé jusqu'en 2019 avec un club qui le suivait depuis 2012. En fin de contrat au mois de juin, le Chilien Manuel Pellegrini va donc quitter les Citizens et pourrait rebondir du côté de Valence. Picasso

Sunday, January 31, 2016

Daech au maroc devant DGST




Qu’est-ce qui a conduit à la création de ce nouveau service?
La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), dont dépend le BCIJ, a déjoué de nombreux actes malveillants. En 2011, devant la montée de la menace, le législateur est allé plus loin en élargissant ses pouvoirs au champ judiciaire. L’ultime étape a été la création du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), qui peut se saisir de toutes les affaires touchant à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat.
Quel est le rôle exact du BCIJ?
Le BCIJ se charge de l’arrestation des personnes suspectes, de leur interrogatoire et de leur renvoi devant la justice. Nous ciblons les activités terroristes mais aussi tout ce qui concerne la criminalité organisée. Le travail du BCIJ est supervisé par le Parquet général.
Qui sont ces superflics?
Le BCIJ dispose de groupes d’intervention rapide sur tout le territoire. Ces unités ont été entraînées et formées pour faire face à tous les scénarios. Je suis aussi entouré d’officiers de police judiciaire qui ont une solide formation juridique. Les enquêtes sont conduites en respectant la loi et le code de procédure.
Certains détenus se sont plaints d’avoir été torturés…
Je suis dans la police judiciaire depuis 30 ans. Les aveux ne servent à rien si l’on n’a pas de preuves scientifiques. Les forces de sécurité sont toujours accusées de mauvais traitements par les gens qui risquent de très lourdes peines. Pour nous préserver de telles accusations, nous soumettons les personnes qui sont arrêtées à un examen médical avant leur interrogatoire. Elles se voient dicter leurs droits, dont celui d’avoir accès à un avocat.
Quel est le profil des terroristes arrêtés?
Les gens qui se font endoctriner ont souvent un niveau scolaire qui ne dépasse pas l’école primaire. Ce sont des gens facilement influençables, qui sont issus aussi bien des villes que des campagnes. Depuis la création du BCIJ, 
nous avons démantelé 17 cellules et arrêté 147 personnes.
Observez-vous un regain d’activité depuis les frappes de la coalition contre les positions de Daech?
D’abord, il faut bien comprendre que le phénomène du terrorisme religieux ne va pas s’arrêter du jour au lendemain. Ces dernières années, Daech s’est surtout employé à mettre en place des filières de recrutement pour grossir les rangs de ses combattants en Irak et en Syrie. Depuis le début des frappes, le mouvement s’est inversé. Daech incite ses recrues à rentrer et à mener le djihad dans leurs pays d’origine.
Qu’est-ce qui explique votre efficacité?
Nous arrêtons les personnes avant qu’elles ne passent à l’acte. C’est une politique mise en place au lendemain des attentats du 16 mai 2003, qui firent 45 morts à Casablanca. A chaque fois qu’on essaie de toucher à l’intégrité du Maroc, non seulement les services de sécurité s’en mêlent, mais également tous les Marocains. Nos citoyens sont attachés au vivre-ensemble. Toutes ces fatwas qui viennent de l’Orient n’ont rien à voir avec nos traditions. Ici, nous vivons un islam modéré où cohabitent en symbiose musulmans, juifs et chrétiens sous la protection du commandeur des croyants, le roi Mohamed VI. Le Maroc n’a jamais connu un choc des civilisations et il ne le connaîtra jamais.
Comment se passe la coopération avec les autres pays?
Grâce à nos renseignements, l’Espagne, l’Italie, la France, la Belgique ou encore les Pays-Bas ont pu déjouer des projets d’attentats. La coopération fonctionne très bien. Mais nous aimerions qu’il en soit de même avec les pays arabes voisins, y compris avec l’Algérie, où les djihadistes sont toujours très actifs au sud du pays. Il y a aussi le Sahara. Je ne sais pas pourquoi les Algériens s’obstinent à soutenir et instrumentaliser la RASD (Front Polisario), qui est impliquée dans le terrorisme, la drogue et les prises d’otages d’Occidentaux. (TDG)

Raoul Castro la 1èr fois a paris

Le 1er février, le président cubain, Raul Castro, foulera pour la première fois le sol français lors d'une visite officielle. L'occasion pour la France de prendre une longueur d'avance sur les États-Unis en matière économique et diplomatique.Il y a encore quelques années, la visite officielle de Raul Castro - ou de son frère Fidel - en France aurait été tout simplement inconcevable. De l’aveu des spécialistes, sa venue aurait même soulevé "des tempêtes de protestation", comme ce fut le cas en 1995 en France, lors de l’accolade entre François Mitterrand et Fidel Castro, alors invité par l’Unesco. Lundi 1er février, le président cubain sera reçu en grande pompe à l’Élysée par le chef de l’État français, François Hollande. Cette première historique depuis 1959 en dit long sur la normalisation des relations franco-cubaines.La France tient avant tout à remercier Cuba pour son rôle discret, mais crucial, dans la finalisation de l’accord final sur le réchauffement climatique lors de la COP21 à Paris, le 12 décembre 2015. "Le président cubain est intervenu pour faire plier le Nicaragua, réticent jusque dans les dernières heures, et valider la version finale de l’accord", rappelle Janette Habel, enseignante à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine à Paris III (IHEAL) à France 24.



Le même jour, le ministre français des Finances, Michel Sapin, annonçait l’annulation de la dette cubaine, équivalent à 11,1 milliards de dollars, qui n’était pas remboursée depuis un quart de siècle. Sous l'impulsion du gouvernement français, le Club des créanciers de Paris (composé de l'Australie, l'Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse) a accepté d'effacer cette énorme ardoise, ainsi que les intérêts de retard, qui s'élèvaient à 4 milliards de dollars. Seuls, "les arriérés (environ 2,6 milliards de dollars) seront remboursés par Cuba sur une période de 18 ans afin de tenir compte de sa situation économique", précise le texte de cet accord historique.
>> À lire aussi sur France24 : "Cuba libre, Cubains sceptiques"
 
Relation culturelle forte
Dans ce contexte, le tête-à-tête entre le cadet des Castro et le président français vient sceller "une nouvelle ère" dans les relations entre les deux pays, affirme Jean Ortiz, chercheur spécialiste de l’Amérique latine à France 24, surtout après la visite de François Hollande en mai dernier à La Havane. Il a été le premier chef d’État occidental à se rendre sur l'île depuis la révolution castriste de 1959, mais aussi le premier président français depuis l'indépendance de l'île en 1898. Malgré le peu de visites officielles des chefs d'État de ces deux pays, "Cuba et la France ont toujours entretenu une relation sentimentale et culturelle forte", poursuit le chercheur.
Historiquement, la France a toujours occupé une position privilégiée aux yeux des Cubains, et surtout des frères Castro, inspirés par le siècle des Lumières puis par la révolution française de 1789. La population cubaine perçoit la France comme un pays qui ne se soumet pas à l'ennemi américain. "Le discours du général de Gaulle, qui avait appelé les pays d'Amérique latine - alors pré carré des États-Unis - à l'indépendance lors de sa tournée en 1964, avait marqué les esprits", commente Janette Habel. Sans compter que depuis 1991, Paris vote chaque année en faveur de la résolution demandant la levée de l'embargo économique sur l'île à l'Assemblée générale de l'ONU.
Renforcer les liens entre Cuba et les entreprises françaises
"Cette période de rapprochement va être forcément propice à l'élargissement de leurs liens commerciaux”, poursuit Jean Ortiz. Pour la France, dixième partenaire économique de l'île, il s’agit surtout d’accroître sa présence sur le marché cubain dans des secteurs stratégiques tels que la construction, l’énergie mais aussi le tourisme, afin de ne pas passer à côté de l'ouverture économique de Cuba.
Pour y parvenir, François Hollande s’était rendu à La Havane avec une trentaine de chefs d’entreprise avant même que la Maison Blanche ne programme un déplacement sur l’île pour Barack Obama. "C’est toujours bien que la France soit la première, en avance", s’était félicité le président français, même si peu de contrats avaient été signés lors du déplacement.
En effet, dans cette course aux investisseurs, la France est en compétition avec les États-Unis, troisième partenaire commercial de Cuba derrière le Venezuela et la Chine, auxquels elle refuse de laisser tout le morceau. Si certains spécialistes qualifient les marchés cubains de limités, en raison des salaires moyens avoisinant les 20 euros par mois, Paris reste déterminé à s’implanter dans la plus grande île de la zone Caraïbes, "pour accélérer les échanges avec les Antilles françaises, en grandes difficultés économiques", ajoute Janette Habel.
Plusieurs groupes français sont déjà présents sur l’île depuis plusieurs années, comme Pernod-Ricard (Rhum Havana Club), mais aussi Bouygues et Accor qui participent au développement touristique de Cuba. Ce secteur moteur dans l’économie de l’île connaît une importante ascension depuis le dégel des relations diplomatiques entre La Havane et Washington en juillet 2015. L'année dernière, Cuba a accueilli un nombre record de 3,5 millions de visiteurs, contre 3 millions l’année précédente.
"Les entreprises américaines enragent"
"Pour l'instant, les entreprises françaises ont une longueur d’avance sur le rival américain en raison del’embargo toujours en vigueur", analyse Janette Habel. Car si les relations diplomatiques cubano-américaines se sont détendues en juillet dernier, la douloureuse question de l’embargo instauré en 1962 par John F. Kennedy, et renforcé par la loi Helms-Burton en 1996, est loin d’être réglée. "Résultat : les entreprises américaines, ainsi que les lobbies, enragent de ne pas pouvoir aller faire du business sur l’île voisine", poursuit la chercheuse de l’IHEAL.
Soucieux de lever le blocus économique américain avant la fin de son mandat, Barack Obama a, ce mois-ci, une nouvelle fois appelé le Congrès, seul organe en mesure d'y mettre un terme, à agir. "Cinquante ans passés à isoler Cuba n'ont pas réussi à promouvoir la démocratie et nous ont fait reculer en Amérique latine. Vous voulez renforcer notre leadership et notre crédibilité sur le continent ? Admettez que la guerre froide soit finie. Levez l'embargo !", a-t-il lancé. En attendant, la France se frotte les mains.


TERRORISME

                          

Le terrorisme est l'emploi de la terreur à des fins politiques, religieuses ou idéologiques.
Les multiples définitions (Alex Schmidt et Berto Jongman en 1988 en listent 109 différentes) varient sur : l'usage de la violence (certaines comprennent des groupes n'utilisant pas la violence mais ayant un discours radical), les techniques utilisées, la nature du sujet (mettant à part le terrorisme d'État), l'usage de la peur, le niveau d'organisation, l'idéologie, etc. Dans nombre de définitions intervient aussi le critère de la victime du terrorisme (civile, désarmée, innocente, attaque contre un État démocratique qui aurait permis au terroriste de s'exprimer légalement, etc.).

Un grand nombre d'organisations politiques ou criminelles ont cependant recouru au terrorisme pour faire avancer leur cause ou en retirer des profits. Des partis de gauche comme de droite, des groupes nationalistes, religieux ou révolutionnaires, voire des États, ont commis des actes de terrorisme. Une constante du terrorisme est l'usage indiscriminé de la violence meurtrière à l'égard de civils dans le but de promouvoir un groupe, une cause ou un individu, ou encore de pratiquer l'extorsion à large échelle (mafias, cartels de la drogue, etc.).